Définition de l’astrologie

La pratique traditionnelle de l’astrologie repose sur l’interprétation de la « carte du ciel », calculée pour un événement quelconque, le plus souvent celui de la naissance d’une personne (astrologie dite généthliaque, mot venant de genèse) ou pour un moment marquant de son existence (transits des planètes notamment). Cette carte du ciel n’est qu’un schéma représentant la disposition des astres dans les signes du zodiaque ainsi que leurs relations, le tout se superposant à l’ensemble des maisons astrologiques.

Cette représentation du ciel est centrée sur la terre et non sur le Soleil, ce qui fait dire que l’astrologie conventionnelle est géocentrique. De fait, le thème n’est pas centré sur la Terre, mais sur l’être humain qui s’y trouve, en un lieu donné, comme en témoigne le système des maisons, qui établit une répartition du ciel selon son orientation par rapport à l’horizon et au méridien de la personne au moment de son premier souffle.

L’expression populaire pour désigner l’interprétation de la carte du ciel est « horoscope ». Horoscope vient d’un mot grec qui signifie « qui examine l’heure » sous-entendu d’une naissance ou plus généralement d’un événement donné. Par suite d’un glissement sémantique, horoscope finit par désigner dans le langage usuel l’entièreté de la carte du ciel et ensuite y compris même son interprétation. Dresser un horoscope, cela signifie établir une carte du ciel et l’interpréter. Dans la presse populaire l’horoscope désigne également les prédictions de la rubrique « astrologie ».

Un thème astrologique est toujours dressé pour un lieu et un moment donnés. Il faut donc connaître le lieu et l’instant exact de l’événement dont on cherche à dresser la carte du ciel. La carte sera d’autant plus précise que les données seront précises. Pour un thème natal, par exemple, il faut idéalement connaître le moment de la naissance le plus précisément possible. Dans la pratique, les astrologues doivent bien souvent se contenter d’une heure approximative. Les calculs nécessitent aussi la connaissance de la longitude et la latitude géographiques de l’événement. Sa précision est moins déterminante que le moment de l’événement, mais une précision de l’ordre du degré est souhaitable. La précision du moment de l’événement est surtout importante pour le calcul car en moyenne il progresse d’un degré toutes les quatre minutes.